lundi 27 février 2017

Goddamn Sum 41 is alive again ! (Sum 41 – 22/02/17 – Zénith Paris)

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Sum 41 Zénith Paris Rock'n'Live Marie Le Bannier Concert Photos Report Live Rock Punk Paris Deryck Whibley 13 Voices In Too Deep Dave Brownsound Cone Frank Zumo Tom Thacker Fat Lip Still WaitingAprès avoir manqué le passage du groupe au Trianon en février 2016, c'est avec une grande impatience que nous attentions cette date au Zénith. Les Canadiens de Sum 41, emmenés par un Deryck Whibley revenu de très loin après de gros soucis de santé, avaient à cœur de réussir cette date parisienne, d'autant plus que quelques jours avant le concert, l'annonce d'une captation du show avait été faite. Contrat rempli ? Avant de revenir en détail sur la prestation du groupe, il est un point sur lequel tous les spectateurs auront été d'accord : la qualité sonore du concert a été très médiocre. Entre des basses trop fortes, entendues dès les morceaux crachés par les enceintes pendant le changement de plateau, des voix parfois inaudibles empêchant pratiquement d'identifier les titres au premier couplet, nous avons rarement connu de telles conditions. Les premières parties – Hollerado et Paerish – auront subi le même traitement imposé par un ingénieur du son qui aura été,  hélas, l'un des artisans de ce fiasco sonore. 


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Sum 41 Zénith Paris Rock'n'Live Marie Le Bannier Concert Photos Report Live Rock Punk Paris Deryck Whibley 13 Voices In Too Deep Dave Brownsound Cone Frank Zumo Tom Thacker Fat Lip Still WaitingMais l'énergie, la sincérité, la générosité et la rage de Sum 41 auront réussi à quasiment faire oublier ce point noir. Pourtant, dès l'ouverture, les choses ont mal débuté puisque c'est dans le noir quasi total que le groupe a interprété le morceau « A Murder of Crows », avant que Deryck Whibley ne demande à ses compères d'arrêter. Le combo a redémarré le titre, sans que les problèmes de lumières ne soient résolus pour autant. Peu importe ! Sous un décor sombre, orné de rouge et noir, marqué de la croix de son nouvel album « 13 Voices », la formation ne s'est pas démontée et a poursuivi avec « Fake My Own Death » puis « The Hell Song », qui a mis tout le monde d'accord et lancé les premiers pogos. Et il fut bon de revoir ce diable de Deryck Whibley, en pleine forme, arpentant la scène de long en large, s'époumoner et donner de sa personne pendant près de deux heures de set. Il n'a pas manqué de rappeler que le groupe fêtait ses 20 ans et qu'il venait jouer en France depuis 14 ans. Saluant la bienvenue à tous les anciens et les nouveaux venus de la Sum 41 Family, il a fait preuve d'une belle communion avec le public tout au long du concert. Comme à son habitude, il a invité quelques fans à monter sur scène pour suivre le concert depuis les coulisses. 

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Sum 41 Zénith Paris Rock'n'Live Marie Le Bannier Concert Photos Report Live Rock Punk Paris Deryck Whibley 13 Voices In Too Deep Dave Brownsound Cone Frank Zumo Tom Thacker Fat Lip Still WaitingAvec cette tournée, qui brasse la majeure partie de ses albums, Sum 41 a aussi souhaité rappeler son goût pour les influences métal et les guitares lourdes, qu'il affectionne depuis ses débuts, pour le plus grand plaisir de ses fans et d'autres qui arboraient des tee-shirts de Spliknot ou encore System of a Down. Mais revenons à la setlist. Après « Over My Head (Better Off Dead) », « Goddamm I'm Dead Again » et « Underclass Hero », « Screaming Bloody Murder » a continué de donner une totalité sombre au concert. L'émotion est ensuite survenue une première fois lors du morceau «  War ». Deryck Whibley a indiqué qu'il s'agissait du titre qui faisait référence à ses déboires passés, sa descente aux enfers et à sa renaissance tel le phénix. Cette ballade, reprise par tout le public, a illustré le lien indéfectible entre le groupe et ses fans, telle une force qui a permis à son leader de se battre pour sa survie lors des moments très durs de sa vie. Un autre grand classique des concerts de Sum 41 – demander aux spectateurs de crier « Sacrifice » sur « We're all to Blame » - n'a pas non plus été manqué et repris de bon cœur par l'ensemble des fans.

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Sum 41 Zénith Paris Rock'n'Live Marie Le Bannier Concert Photos Report Live Rock Punk Paris Deryck Whibley 13 Voices In Too Deep Dave Brownsound Cone Frank Zumo Tom Thacker Fat Lip Still WaitingAprès « Walking Disaster », le groupe a enchaîné avec « Makes No Difference ». Juste à la fin du titre, Deryck Whibley a traversé la fosse, accompagné par des agents de sécurité, pour venir terminer le titre sur une petite scène placée à l'entrée de la fosse du Zénith. Tout près de cette scène, nous avons pu profiter de « With Me » en toute intimité ! Tout d'un coup, la grande enceinte est devenue une petite salle où la communion est maximale. Le concert est reparti de plus belle avec « God Save Us All (Death to POP) » alors que Deryck a regagné la scène principale. Après un solo du batteur Frank Zumo et une reprise de Queen sur « We Will Rock You », Sum 41 a livré un enchaînement parfait des ses tubes « Still Waiting » et « In Too Deep ». Un petit mot sur les prestations du bassiste Cone, du guitariste Dave Brownsoud qui assuré plusieurs solos et du guitariste Tom Thacker : ils ont tous trois été parfaits ! Le temps du rappel est venu avec un Deryck Whibley annonçant qu'il allait essayer de jouer un morceau, seul au piano. Le public a retenu son souffle en reconnaissant les premières notes de « Crash ». Gros moment d'émotion sur cette ballade, titrée de « Screaming Bloody Murder ».

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L'émotion n'est pas retombée puisqu'il a enchaîné avec la célèbre ballade « Pieces », sur laquelle tout le groupe est venu le rejoindre. La furie est ensuite revenue avec « Welcome to Hell » puis le culte « Fat Lip ». À noter également que le groupe fait un clin d’œil à Iron Maiden, l'une de ses influences, avec la présence sur scène d'un squelette gonflable aux yeux rouges faisant un doigt d'honneur. Le groupe est ensuite reparti pour revenir une ultime fois afin de terminer, comme à l'accoutumée, par « Pain for Pleasure ». Preuve en est qu'il sait manier l'humour, chacun était coiffé d'une perruque et d'une tenue kitsch rappelant les grands groupes de heavy metal des années 70-80 ! Au final, Sum 41 a assuré un set de deux heures avec une grande maîtrise, telle une grosse machine, avec quelques passages obligés mais des petites surprises ici et là, apportant une touche d'humanité à un groupe revenu de loin, et qui semble désormais promis encore à quelques belles années. Comme le dit Queen, un groupe qu'affectionne Sum 41, « The show must go on » ! Les Canadiens  ont visiblement fait de cet adage une maxime pour le futur pour le plus grand plaisir de ses fans. 


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Setlist

1. A Murder of Crows

2. Fake My Own Death

3. The Hell Song

4. Over My Head (Better Off Dead)

5. Goddamn I'm Dead Again

6. Underclass Hero

7. Screaming Bloody Murder

8. There Will Be Blood

9. War

10. Motivation

11. The Trooper (reprise d'Iron Maiden)

12. Grab the Devil by the Horns and Fuck Him Up the Ass

13. We're All to Blame

14. Walking Disaster

15. Makes No Difference

16. With Me

17. God Save Us All (Death to POP) (solo de batterie de Frank Zumo)

18. No Reason

19. We Will Rock You (reprise de Queen)

20. Still Waiting

21. In Too Deep

Rappel 1 :

22. Crash

23. Pieces

24. Welcome to Hell

25. Fat Lip

Rappel 2 :


26. Pain for Pleasure


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mercredi 8 février 2017

Green Day, la folie à Bercy ! (Green Day - 03/02/17 - AccorHotels Arena)

Green Day AccorHotels Arena Paris Bercy American Idiot Concert Punk Rock Live Rock'n'Live Photo Marie Dookie Le Bannier Mike Dirnt Tré Cool Revolution Radio Basket Case

Avant son passage au Download Festival au mois de juin, Green Day faisait escale à l'AccorHotels Arena pour une date unique. Inutile de dire qu'il s'agissait de la date punk rock de ce début d'année qu'il ne fallait surtout pas manquer ! Un concert de Green Day, c'est l'assurance d'une setlist d'environ 2h30, de moments de grâce, d'émotion, de joie, de fun, de délire, de protestation, de rock ! Il ne fallait pas arriver en retard en cette pluvieuse soirée d'hiver puisque la bande de Billie Joe Armstrong était annoncée à 20h sur scène. Avant le début des festivités, ce fut à The Interrupters de chauffer la salle. Le groupe, mené par sa chanteuse, a livré un ska punk plutôt efficace, même si les titres ont donné l'impression d'être peu différents les uns des autres. Après un set d'environ trente minutes, les installations ont démarré pour préparer la scène pour Green Day. Au moment où « Bohemian Rhapsody » a retenti dans les enceintes, les fans ont tout suite compris que le début du show allait démarrer. Lorsqu'est arrivé le fameux lapin rose, la foule a explosé sur le traditionnel « Blitzkrieg Bop » !
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Sans artifice, sans décor scénique extravaguant, mais avec un écran en fond de scène, le groupe est arrivé simplement. Billie Joe est monté sur une enceinte, les bras en l'air, pour saluer et déjà haranguer la foule qui n'attendait que ça. « Know Your Enemy » a lancé les hostilités de fort belle manière. Comme à son habitude, Bille Joe n'aura pas arrêté de lancer ses fameux « Héééé, ohhhhh !!! », cri de ralliement qui peut paraître un peu saoulant à la longue mais qui témoigne du lien qu'il a réussi à tisser avec le public au fil du temps. Il a d'ailleurs rappelé que Green Day venait jouer en France depuis 1994, un pays dans lequel il se sentait comme à la maison. D'entrée de jeu, le ton de la soirée était donné entre rock festif et message politique. Puisque personne n'aura manqué les prises de position du groupe dans son dernier album « Revolution Radio », nous n'avons pas été étonnés d'entendre Billie Joe déclarer : « Ce soir, dans notre monde, Donald Trump n'existe pas ! ». Après « Bang Bang » et « Revolution Radio », le groupe a poursuivi avec « Holiday », « Letterbomb » puis « Boulevard of Broken Dreams », repris en chœur par le public.
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Green Day AccorHotels Arena Paris Bercy American Idiot Concert Punk Rock Live Rock'n'Live Photo Marie Dookie Le Bannier Mike Dirnt Tré Cool Revolution Radio Basket CaseBillie Joe, Tré Cool et Mike Dirnt, éternels adolescents, ont certainement trouvé la recette de la jeunesse éternelle. Après trente années de carrière, la fougue et l'énergie sont toujours présentes tout au long de 2h30 de show. Si le message contestataire est bien clair, la déconne est aussi là lorsque Billie Joe arrose les premiers rangs avec un jet d'eau ou lance des tee-shirts avec un canon dans les gradins. Il est clair que tout ce joli monde est heureux d'être là et la scène est leur terrain de jeu favori. Plus loin, « Longview » et sa basse caractéristique ont embrasé le public avant que « 2000 Light Years Away » ne réjouisse les fans les plus assidus du trio. Le spectacle a été amplifié par des jeux de lumières, pétards, flammes et autres feux d'artifices tout au long du show. Tel un rouleau compresseur, Green Day a tout embarqué sur son passage. Avec ces grosses machines américaines, la crainte d'un manque d'âme est toujours présente. Ici, il n'en est rien. Billie Joe aura fait monter des fans sur scène à trois reprises pour une accolade, un selfie, chanter, voire même jouer de la guitare. Une jeune femme est d'ailleurs repartie avec la guitare, offerte par le groupe, pour sa prestation. Billie Joe lui avait indiqué les accords à jouer pour interpréter la reprise d'Operation Ivy, « Knowledge ». 

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Green Day AccorHotels Arena Paris Bercy American Idiot Concert Punk Rock Live Rock'n'Live Photo Marie Dookie Le Bannier Mike Dirnt Tré Cool Revolution Radio Basket CasePas de doute, un concert de Green Day a ces allures de grand-messe rock où la communion est totale avec le public et où il est invité à participer à la fête de manière active. « When I Come Around », « Minority » et un « St Jimmy » de folie n'ont pas calmé les ardeurs des spectateurs, qui en redemandait encore et encore. Il n'était pas encore temps pour Green Day de dire au revoir. Le culte « Basket Case » a fait souffler un vent de folie avant que le délire ne s'empare de tous les musiciens pour « King for a Day ». Billie Joe, képi d'officier sur la tête, a mené sa troupe alors que son saxophoniste portait une coiffe de pharaon. Lors du traditionnel medley « Shout » / « (I Can't Get No) Satisfaction » / « Always Look on the Bright Side of Life » / « Hey Jude », ce dernier a d'ailleurs joué le solo de « Careless Whisper » en hommage à George Michael. Billie Joe a rappelé lors du concert que le rock pouvait changer le monde. Cette parole, peut-être un peu naïve, a résonné dans les esprits alors que nous vivons une période parfois troublée par une peur de l'avenir. 


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Après « Still Breathing » et « Forever Now », le groupe a quitté la scène une première fois. Il est revenu pour un premier rappel, lancé par le furieux « American Idiot », ponctué d'entrée de jeu par un « Fuck You Donald Trump ! » auquel ont répondu de nombreux majeurs levés en l'air. Green Day a choisi lors de ses concerts à travers le monde de faire savoir qu'il n'était pas satisfait de celui qu'il juge comme son American Idiot pour les quatre prochaines années. Puis le groupe a enchaîné avec « Jesus of Suburbia » pendant plus de dix minutes, sous les acclamations du public. Il est plutôt marrant de voir ce morceau en fin de show en guise de petit clin d’œil au « Bohemian Rhapsody » du début. Après ce déluge d'énergie, de furie et d'effets pyrotechniques, le groupe a quitté la scène une deuxième fois. Billie Joe est ensuite revenu seul pour jouer en acoustique, tout d'abord « Ordinary World » puis « Good Riddance (Time of Your Life) », joué sous une pluie de confettis. Mike et Tré sont alors revenus pour saluer une dernière fois le public, en compagnie de Billie Joe, pour conclure cette soirée en beauté, tous les trois, toujours unis depuis trente ans. « It's something unpredictable, but in the end is right, I hope you had the time of your life ». Assurément, comme à chaque fois, lors d'un concert de Green Day... 

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Setlist

Bohemian Rhapsody (Queen)
Blitzkrieg Bop ((Ramones)
The Good, the Bad and the Ugly (Ennio Morricone)

1. Know Your Enemy
2. Bang Bang
3. Revolution Radio
4. Holiday
5. Letterbomb
6. Boulevard of Broken Dreams
7. Longview
8. Youngblood
9. 2000 Light Years Away
10. Hitchin' a Ride
11. When I Come Around
12. Waiting
13. Burnout
14. Scattered
15. Minority
16. Are We the Waiting
17. St. Jimmy
18. Knowledge (reprise d'Operation Ivy)
19. Basket Case
20. She
21. King for a Day
22. Shout / (I Can't Get No) Satisfaction / Always Look on the Bright Side of Life / Hey Jude
23. Still Breathing
24. Forever Now

Rappel 1 :
25. American Idiot
26. Jesus of Suburbia

Rappel 2 :
27. Ordinary World
28. Good Riddance (Time of Your Life)

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jeudi 2 février 2017

Biffy Clyro a retourné l'Olympia ! (Biffy Clyro - 30/01/17 – Olympia)


Trois ans après leur passage au Trianon, revoilà les Écossais de Biffy Clyro à l'occasion de leur tournée française dans le cadre de la sortie de l'album « Ellipsis ». Groupe désormais taillé pour les grandes enceintes outre-Manche et se produisant dans les festivals partout en Europe, Biffy Clyro continue de jouer dans des salles à taille humaine en France. Ceci explique notamment pourquoi on retrouve à chaque fois une colonie britannique conséquente dans le public, qui s'époumone tout au long du concert en scandant le célèbre slogan « Mon' the Biff ! ». C'était notre premier concert de l'année 2017 et quel concert ! En général, avec Biffy Clyro, on est rarement déçu... Et la bande de Simon Neil n'a pas démenti sa propension à être une véritable machine de guerre qui balaye tout sur son passage. Nous ne pourrons pas évoquer la première partie puisque nous sommes arrivés au moment où Frank Carter and the Rattlesnakes terminaient leur set. Visiblement, le groupe a livré une prestation très efficace qui a été très applaudie. Après vingt minutes d'entracte, il était temps d'accueillir les héros de la soirée.


Après une musique classique avec des chœurs, quasi religieuse, le groupe s'est installé et posé, immobile. Cette entrée sur scène, classieuse, n'a pas laissé trop longtemps de place au calme, puisqu'alors que l'introduction de « Wolves of Winter » retentissait, le déluge s'est abattu sur l'Olympia. Dans la fosse, les pogos ont commencé à pleuvoir et le thermomètre a bien failli exploser ! Et cette ambiance n'a pas bougé d'un iota tout au long du show. Pas le temps de souffler que « Living Is a Problem Because Everything Dies » est lancé, suivi de « Sounds Like Balloons » puis « Biblical ». Si les jumeaux Ben et James ont démarré le concert torse nu comme à leur habitude, Simon a fait tomber sa chemise au bout de quelques titres. Les cheveux au vent, parfois dans le visage, il a fait preuve d'une rage quasi animale, amplifiée par une démarche tantôt féline, tantôt possédée par la fureur des décibels. Rock, metal, grunge, alternatif... Qu'importe si Biffy Clyro n'est pas facilement classable, le mélange des styles lui va si bien !

Lors du concert, la part belle a été faite au dernier album « Ellipsis » (10 titres), mais également à « Opposites » (5 titres) et « Only Revolutions » (6 titres). Après « Victory Over the Sun » et « Howl », « God & Satan » est venu un peu calmer les esprits avant que l'ambiance remonte en flèche avec un « Bubbles » du feu de dieu, qui n'aura jamais semblé si puissant en live ! Chaque morceau du concert aura disposé de son éclairage spécifique grâce à un habile jeu de lumières, créant une ambiance unique. Après un enchaînement « On a Bang » / « Re-Arrange » / « Herex » / « Medecine », tirés d'« Ellipsis », qui a peu fait retomber l'ambiance, « Glitter and Trauma » a réussi à remettre tout le monde d'accord ! « Mountains », juste après, a été, comme de coutume, un moment fort de la setlist, notamment lorsque tout le public a repris la fin de morceau d'une seule voix.

Lentement mais sûrement, la fin du concert approchait mais il restait encore quelques instants de grâce à vivre. Petit bémol toutefois, nous n'aurons pas eu droit à « The Captain », enlevé de la setlist au profit de morceaux « d'Ellipsis » certainement. Après « Flammable », place à « That Golden Rule » et sa rythmique incroyable lors de la fin du morceau puis « Many of Horror », dont les chœurs résonnent encore dans nos têtes. C'est à cet instant qu'est intervenu le rappel. Simon Neil est arrivé seul pour jouer une version solo acoustique de « Machines ». Le furie rock est revenue le temps d'« Animal Style » puis en guise d'apothéose, « Stingin' Belle » a clôturé le show dans un mur de décibels. Simon Neil, montant sur une enceinte, courbé sur ses jambes, comme s'il voulait montrer qu'il ne faisait plus qu'un avec le musique, après 2h de show effréné. Une fois encore, Biffy Clyro a démontré qu'il était un groupe de grande classe et terriblement efficace en live, sans artifice, avec des mélodies imparables, délivrant un rock brut de décoffrage, souvent, mais aussi raffiné, parfois. Le trio a réussi à s'imposer, dans nos esprits, comme l'un des groupes qu'il faut avoir vu jouer au moins une fois dans sa vie : intense, folle, furieuse, une expérience qui prend aux tripes ! « Mon' the Biff » !

Setlist

1. Wolves of Winter
2. Living Is a Problem Because Everything Dies
3. Sounds Like Balloons
4. Biblical
5. Victory Over the Sun
6. Howl
7. God & Satan
8. Bubbles
9. Booooom, Blast & Ruin
10. Friends and Enemies
11. Black Chandelier
12. On a Bang
13. Re-Arrange
14. Herex
15. Medicine
16. Glitter and Trauma
17. Mountains
18. In the Name of the Wee Man
19. Flammable
20. That Golden Rule
21. Many of Horror (introduction de "With Aplomb")

Rappel

22. Machines
23. Animal Style
24. Stingin' Belle