Formé en 2009, Affirmative Action est un groupe punk aux accents ska et hardcore, originaire du Val d'Oise. Le son du quintette s'oriente vers un habile mélange entre le punk, les riffs brûlants d'AC/DC et un combo basse-batterie à la Death From Above, le tout accompagné d'un saxophone de feu et des textes en français francs et nihilistes. Ce mix peut rappeler le style des Olivensteins, l'un des premiers groupes de punk français. Affirmative Action a sorti un premier maxi, "Sex Appeal", dont vous pouvez retrouver le titre éponyme ci-dessous :
De retour après "Something You Might Like", paru en 2010 - avec lequel il avait explosé en France grâce aux singles "When You Know", "I Do" ou encore "How I Needed You" - le trio belge Puggy propose "To Win the World". On se souvient qu'il avait présenté plusieurs des morceaux de ce disque lors d'un concert au Trianon en novembre. S'il n'est jamais facile de dévoiler des inédits directement sur scène, le groupe avait pu se rendre compte que les titres avaient été plutôt bien accueili. La sortie du disque est donc l'occasion de découvrir ces chansons dans des conditions optimales. C'est parti pour déguster cette nouvelle livraison de nos chouchous découverts lors d'une interview tout début 2010 alors qu'ils n'avaient pas encore leur aura d'aujourd'hui.
L'album s'ouvre avec "To Win the World". Déjà dévoilé il y a quelques mois, ce morceau demeure toujours efficace avec son petit côté électro. Avec "Give Us What We Want", on retrouve un peu un petit frère de "When You Know" avec une rythmique semblable. Après "Someone Makes No Sound", "Goes Like This" apporte un petit vent de fraîcheur : petits choeurs délicats, dansant et ludique, ce titre a tout du petit tube parfait pour l'été. Le rythme retombe avec la belle ballade "Everyone Learns to Forget". Cet instant de répit ne dure que peu puisque nous sommes emportés par "Last Day On Earth (Something Small)". Choisi en deuxième single, il est une invitation à la fête avec son refrain entêtant et ses rythmes un poil latino. Une bonne gorgée de soleil en ce printemps capricieux.
Arrive alors le lancinant et rock "Stop Me", le chanteur Matthew nous emmène avec tout son charme dans les affres d'une âme torturée. Sans transition, "Move On" nous plonge dans un registre pop bien rythmé où en fin de morceau on a droit à une petite curiosité vocale au vocodeur. "Love That Feeling", entendu au live au Trianon, a aussi ce petit goût pop efficace dont Puggy a le secret : ses "ouh ouh ouh" sur le refrain nous restent en tête immédiatement ainsi que la deuxième petite incursion par vocodeur du batteur Ziggy. On regrettera peut-être que l'album se termine plus calmement avec "Ready Or Not", un beau morceau lent au piano, puis "I'm Happy", une véritable berceuse, mais néanmoins touchante et gracieuse. Puggy ne surprendra pas forcément ses fans avec ce disque. Solide et agréable, il peut être décrit comme un changement dans la continuité. N'hésitez à découvrir le groupe en live, vous ne le regretterez pas !
Tracklist
1. To Win the World
2. Give Us What We Want
3. Someone Makes No Sound
4. Goes Like This
5. Everyone Learns to Forget
6. Last Day On Earth (Something Small)
7. Stop Me
8. Move On
9. Love That Feeling
10. Ready Or Not
11. I'm Happy
La sélection de Rock'n'Live :
"To Win the World", "Goes Like This", "Last Day On Earth (Something Small)", "Move On" et "Love That Feeling".
Retrouvez ci-dessous le clip de"Last Day On Earth (Something Small)" :
A l'occasion de sa date parisienne le 3 mai, Rock'n'Live et Polydor vous font gagner trois albums d'Imagine Dragons. Pour tenter de remporter l'un des disques, répondez à la question suivante : dans quelle salle de la capitale s'est produit le groupe le 3 mai ?
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Bonne chance ! Le concours est ouvert jusqu'au 10 mai pour les personnes résidant en France métropolitaine. Les gagnants seront désignés par tirage au sort parmiles bonnes réponses. Mise à jour du 14.05.13
Après avoir applaudi les Fatals Picards à Champs-sur-Marne fin octobre, nous les retrouvions fin mars pour une petite interview - que vous retrouverez prochainement - et un live report de leur show au File 7 de Magny-le-Hongre, à l'occasion de leur "Coming Out Tour", qui s'étire depuis maintenant près de deux ans. Au travail sur un nouvel album attendu cet automne, le quatuor, véritable bête de scène, a profité de ce show pour dévoiler quelques inédits et proposer une setlist solide, également composée de ses plus célèbres titres. Après un première partie assurée par le groupe rock français Anti-D - sympathique et bien barré - les Fatals Picards sont arrivés sur scène pour directement lancer "C'est l'histoire d'une meuf". Le public, majoritairement composé de fans, a repris d'entrée les paroles. Paul, le chanteur, a à plusieurs reprises manqué de faire tomber le micro sur le premier rang. S'il aime comme à son habitude se moquer de quelques personnes du public, il a eu droit à son petit moment de gloire car il avait oublié de fermer sa braguette !
Après "Dors mon fils", "La sécurité de l'emploi", avec son traditionnel petit clin d'oeil aux enseignants présents dans la salle, a continué de bien chauffer les fans. Avec un humour toujours aussi efficace et une belle communion avec le public, le groupe a donné un concert lors duquel il a ajouté plusieurs inédits, à venir sur son prochain disque. Ainsi exit "Coming Out", "Boum", "1983", "Dans mon verre" ou encore "La France du petit Nicolas", et place à "Ernestine", "Robert", "Twist à Fukushima" et "Pogo d'amour". Une setlist qui change en grande partie entre deux concerts donnés en l'espace de cinq mois, c'est à noter car assez rare. Ces nouveaux titres ont été bien accueillis et mention particulière à "Twist à Fukushima" et "Pogo d'amour", bien punk à souhait. "Djembé man" et "Le retour à la terre" ont fait danser la fosse, juste avant une petite pause acoustique placée à mi-concert.
Assis sur des tabourets, le groupe a alors interprété "Mon père était tellement de gauche" avec Jean-Marc au chant comme d'habitude, puis "Chinese Democracy (valse de Chine)" et "Le jour de la mort de Johnny". Le concert a ensuite repris sa saveur rock avec "Seul et célibataire 2" et "30 millions de punks (Punkachien)". Paul, déchaîné tout au long du show, a tenté quelques acrobaties comme lorsqu'il a voulu monter sur une enceinte instable, et manqué de peu la chute ! Quelques oublis de paroles et une grande tranche de déconnade, des cordes de guitares cassées et du fun, voici la recette toujours gagnante des Fatals Picards ! 1h45 de show et un rappel constitué de "L'Amour à la française", une reprise punk rock de "Sans contrefaçon" de Mylène Farmeret "Noir(s)" ont conclu en beauté le concert. Rendez-vous au prochain show ou dans dix litres ! ;)