mardi 12 février 2013

Chronique : Indochine - "Black City Parade"

Indochine Black City Parade Memoria Nicola Sirkis Stade de France Rock'n'Live 2013
Quatre ans après "La République des Meteors", revoilà Indochine avec un 12e album intitulé "Black City Parade". Déjà numéro un des ventes sur iTunes, ce disque est déjà en passe de devenir un nouveau succès. Après plus de 30 ans de carrière, Indochine est toujours là, mené par son chanteur charismatique Nicola Sirkis. Parfois critiqué par les médias pour ses paroles parlant davantage aux adolescents, le groupe est néanmoins salué comme le plus grand combo rock français, encore en activité, et le premier à avoir rempli le Stade de France. A l'image de sa pochette sombre et classe, ce disque est tel un écrin noir à l'extérieur mais lumineux à l'intérieur. Savant mélange entre rock et électro, new wave directement héritée des années 80, ballades, refrains entêtants, sexe, voyage au travers de villes déshumanisées de nuit... Ce disque mérite plusieurs écoutes pour être apprécié, on n'y entre pas aussi facilement que dans "Alice & June", par exemple, sur lequel des tubes bien troussés étaient immédiatement évidents.

Cet album a été enregistré dans plusieurs villes et s'est nourri des atmosphères de New-York, Berlin, Tokyo ou encore Montréal, que ce soit au niveau de ses textes, ou de ses ambiances. Après une introduction (une tradition chez Indochine), où l'on entend la voix d'une femme tel un message lancé dans une ville désertée, le premier titre éponyme "Black City Parade" marque une entrée forte dans l'album : un refrain entêtant et des synthés pop froids sont au menu. On va retrouver très régulièrement cette recette au fil du disque. Tout comme ce mélange de français et d'anglais que Nicola Sirkis aime bien incorporer dans ses morceaux. Les titres de ce disque sont plutôt longs et instaurent des ambiances très fortes. On voit sans peine défiler des images dans nos têtes, à l'image du clip de "Memoria", dans lequel le chanteur se promène dans un Berlin de nuit, désertique, à la lumière des enseignes et autres éclairages de la ville. On retrouve ensuite dans "College Boy" le thème de l'homosexualité, récurrent depuis "3e sexe". Nicola Sirkis y conte la destinée d'un jeune garçon dans un pensionnat, pointé du doigt par les autres. Musicalement, les boites à rythmes, très années 80, font de ce morceau une belle réussite, qui possède à la fois le goût de la nostalgie et pourtant une modernité apparente.

"Le fond de l'air est rouge", titre en référence aux manifestations étudiantes au Québec en 2012, démarre un peu comme "Mao Boy", puis prend toute son ampleur avec un refrain entraînant. Assurément un titre qui va bien rendre en live. "Wuppertal", superbe ballade avec ses choeurs, est inspirée par le travail de la danseuse Pina Bausch et promet également une belle transposition en live. Le voyage d'Indochine se poursuit avec "Belfast" : un peu de "la la la" (une marque de fabrique de Nicola Sirkis) et un refrain une nouvelle fois efficace sur des rythmes électro pop. Pas le temps de souffler qu'on prend la direction de Tokyo sur les traces d'une "Traffic Girl", un peu perdue au milieu de la circulation. Changement de registre plus loin avec "Anyway", porté par une guitare acoustique. On a toutefois un peu l'impression que le titre ne décolle jamais. Dommage. Nous arrivons à deux gros morceaux de l'album : tout d'abord, "Nous demain", bien pêchu dès le début et qu'on voit déjà comme un chouchou de la future tournée, grâce à son refrain en forme d'hymne. On retrouve ensuite "Kill Nico", déjà entendu au Zénith, et ses "la la la la". En version studio, l'impression reste la même : avec ses ruptures de rythmes et sa mélodie forte, on tient déjà un classique du groupe. Après "The Lovers", belle ballade au piano en anglais, l'album se clôt sur "Trashmen". Ce titre électro rock instrumental (un trip semblable à "Glory Hole" dans l'esprit) laisse percevoir quelques voix lointaines de Nicola Sirkis. Sur les routes dès la fin du mois de février, pour des petites salles, puis à l'automne dans des plus grandes enceintes et enfin au Stade de France en juin 2014, Indochine se lance dans la plus grande tournée de sa carrière. Un conseil : qu'on soit fan ou pas du groupe, il est à découvrir d'urgence en live. Je n'ai jamais vu une communion aussi forte entre une formation et son public qu'à un concert d'Indochine. C'est peut-être la clé d'un succès qui ne souffre d'aucune contestation depuis plus de 30 ans.

Tracklist

1. Black Ouverture
2. Black City Parade
3. College Boy
4. Memoria
5 Le fond de l'air est rouge
6. Wuppertal
7. Le messie
8. Belfast
9. Traffic Girl
10. Thea sonata
11. Anyway
12. Nous demain
13. Kill Nico
14. Europane ou le dernier bal
15. Salomé
16. The Lovers
17. Trashmen


La sélection de Rock'n'Live :

"Black City Parade", "College Boy", "Memoria", "Le fond de l'air est rouge" et "Kill Nico".


Retrouvez ci-dessous le clip de "Memoria" :


vendredi 8 février 2013

Lumière sur Back On Earth

Back On Earth Rock'n'Live 2013 Streets of Alesia Love

Formé en 2010, Back On Earth se fait repérer l'année suivante au sein de la scène pop punk avec un premier single intitulé "LOVE". Quelques mois plus tard, le groupe sort un maxi, "Imagine Us", emmené par le single "Your Image". La formation a eu l'occasion de se produire en première partie de The Almost ou encore Motion City Soundtrack. Au travail sur son prochain maxi, Back On Earth a déjà dévoilé le titre "Streets of Alesia", que vous pouvez retrouver ci-dessous :




LE GROUPE :
    Chant et guitare : Clément Nguyen Van Thuy
    Guitare et choeurs : Romain Depla
    Basse : Meddie Lakhlifi
    Batterie : Luka Hand
    Style : Pop rock / alternatif

INFLUENCES :
    Jimmy Eat World, The Starting Line, Angels & Airwaves, The Dangerous Summer

ALBUM ET MAXI :
  Deux titres "Love (All I Was Able To Say)"
  Maxi quatre titres : "Imagine Us"
  Single "Streets of Alesia"

  EN UN MOT :
    "Every new beginning comes from some other's beginning's end (Sénèque Le Jeune)

LES TROUVER SUR LA TOILE :
Back On Earth Rock'n'Live 2013 Streets of Alesia Love
  


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dimanche 3 février 2013

Dance all night ! (Neon Trees - 02/02/13 - La Maroquinerie)


Neon Trees 2013 Rock'n'Live Maroquinerie Paris Habits Animal Picture Show Everybody Talks Tyler Glenn



Neon Trees 2013 Rock'n'Live Maroquinerie Paris Habits Animal Picture Show Everybody Talks Tyler GlennNous avions découvert Neon Trees, en première partie d'Angels & Airwaves, à la Cigale en janvier 2011, au moment où le single "Animal" commençait à faire parler de lui sur les ondes. Deux ans plus tard, nous avons au l'occasion d'applaudir Neon Trees, en tête d'affiche cette fois-ci, à l'occasion du premier concert de sa tournée européenne 2013, à la Maroquinerie, à Paris. En ce soir plutôt froid, la salle était bondée et le public assez diversifié. Après une première partie assurée par le groupe français Air Bag One, Neon Trees est entré sur scène à 21h sur "Moving in the Dark". Très énergique, dansant à chaque morceau et visiblement ravi de faire la fête avec le public, le chanteur Tyler Glenn a offert un belle prestation vocale au cours du set, affublé d'un micro au pied orné d'un tube néon lumineux.

Dans une ambiance de boite de nuit digne des clubs new-yorkais, Neon Trees n'a pas attendu pour transformer la salle en fusion avec "1983", dès le troisième morceau. Des premiers rangs au fond de la salle, les fans ont chanté les titres par coeur d'une seule voix. Equilibré et dense, le set a fait la part belle aux deux albums du groupe, "Habits" et "Picture Show". "Quand j'avais 13 ans, j'aimais aller dans des concerts dans des clubs et danser avec des gens toute la nuit", a déclaré Tyler Glenn. Il a dû certainement se revoir adolescent en regardant le public danser et prendre du plaisir lors du concert. Après "Sins of My Youth" et "Love and Affection", nous avons eu droit à une belle version intimiste piano/voix de "Your Surrender".

Neon Trees 2013 Rock'n'Live Maroquinerie Paris Habits Animal Picture Show Everybody Talks Tyler GlennC'est un peu un deuxième concert qui a alors débuté après avec "Trust", une reprise de "Don't You Want Me" de The Human League et "In the Next Room", puisque le groupe avait laissé Tyler seul sur scène pour le morceau précédent. Le moment que beaucoup que gens attendaient est arrivé lorsqu'il a entamé les premières phrases a cappella de "Animal". Parfait pour conclure le show avant le rappel, le morceau phare du groupe a provoqué une quasi hystérie dans la salle. "I am the DJ" et "Everybody Talks", en guise de rappel, ont fini d'achever les plus courageux, qui ont dû certainement avoir mal aux pieds d'avoir tant dansé pendant environ 1h10 de show. Un concert passé à la vitesse de la lumière, un groupe à l'énergie débordante et une joie de jouer communicative : Neon Trees a préparé à merveille sa première partie de Maroon 5 du   2 juillet prochain. 


Setlist
1. Moving in the Dark
2. Lessons in Love (All Day, All Night)
3. 1983
4. Sins of My Youth
5. Love and Affection
6. Mad Love
7. Your Surrender (piano acoustique)
8. Trust
9. Don't You Want Me (reprise de The Human League)
10. In the Next Room
11. Animal

Rappel
12. I am the DJ
13. Everybody Talks

samedi 2 février 2013

We'll be there for Xmas too ! (Good But Stupid - 23/01/13 - Les Combustibles)

Good But Stupid Benjamin Mc Schmight Combustibles Paris 2013 Rock'n'Live What If This Time

Découvert en première partie de MxPx l'an passé, Good But Stupid donnait un concert au Combustibles à Paris, le 23 janvier, à l'occasion de la sortie de son deuxième EP intitulé "What If This Time". Nous avions déjà parlé de ce groupe dans notre partie "Jeunes Talents" et il s'agit de la première formation de cette catégorie à avoir le privilège d'un petit live report sur le blog :) Nous essaierons de renouveler l'expérience et de donner de plus en plus de place aux découvertes sur Rock'n'Live. Il s'agissait d'une grande première également pour nous aux Combustibles et après un petit passage au merchandising (nous vous invitons à découvrir les deux EP de Good But Stupid) et un salut au chanteur Ben, qui nous avait gentiment invité, nous nous sommes dirigés en contrebas près de la scène.
  
Good But Stupid Benjamin Mc Schmight Combustibles Paris 2013 Rock'n'Live What If This TimeLa soirée a démarré avec la prestation du sympathique groupe pop punk Skill Eyes puis nous avons assisté au set de Carlospop, un proche de Good But Stupid. Ces deux concerts ont bien lancé les festivités et les fans de Good But Stupid venus nombreux ont apprécié le spectacle. Sur les coups de 23h environ, Good But Stupid a démarré son set avec le single "What If This Time". Nous saluons la prestation du chanteur Ben, qui malade, a tout fait pour livrer un beau concert. On avait mal pour lui et sa voix mais la générosité l'a emporté tout au long du set. Alternant les titres des deux EP, le groupe a démontré que ses sonorités pouvaient aussi bien faire mouche dans un registre pop punk ("Christmas too"), voire plus violent ("No Getaway"). A noter un petit duo sympa avec Carlospop sur "Hollywood" et la belle ballade "Sometimes", qui nous avait déjà conquis sur l'EP avec ses choeurs. Nous souhaitons bon vent à Good But Stupid, de nombreux concerts et toujours plus de fans. C'est avec grand plaisir que nous les reverrons sur scène et nous vous invitons à faire de même et découvrir leur musique.
 
Good But Stupid Benjamin Mc Schmight Combustibles Paris 2013 Rock'n'Live What If This Time
 
Setlist
1. What If This Time
2. No Breakfast on the First Date
3. Living Yesterday
4. This is not Forever
5. Sometimes
6. Hollywood (avec Carlospop)
7. Christmas too
8. The Party Song
9. No Getaway

vendredi 1 février 2013

Lumières sur Except One

Except One Rock'n'Live 2013 Spider Paradox

Objet Musical Non Identifié.... C'est par ces quatre mots que le groupe Except One aime se définir. Emmené par sa chanteuse Estelle, le quatuor brasse des influences diverses pour délivrer un cocktail détonnant post tribal core ! Violent sans vraiment l'être et déjanté, le son du combo est là pour faire bouger les foules et passer des émotions. Alors qu'un album est en cours de préparation, il est possible déjà de retrouver deux titres en écoute sur Facebook. Retrouvez en vidéo, un live du titre "Spider Paradox", capté lors d'un concert au Wolfest à la Machine du Moulin Rouge :


   
LE GROUPE :
    Chant : Estelle
    Guitare : Junior
    Basse : Boris
    Batterie : Fanch' 
    Style : Post tribal core

INFLUENCES :
    Cavalera Conspiracy, Soilwork, Coal Chamber, SOAD, Killswitch Engage
     
EN UN MOT :

    Except One, c'est des fleurs, des oiseaux, des enfants... le tout dans un mixeur !
 
LES TROUVER SUR LA TOILE :
     Twitter : https://twitter.com/except_one
     Site officiel : http://www.exceptone.fr/
 
  
Except One Rock'n'Live 2013 Spider Paradox





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