vendredi 9 décembre 2011

Noel avant l'heure ! (Noel Gallagher’s High Flying Birds – Casino de Paris - 6/12/11)



N'ayant jamais vu Oasis sur scène et la probabilité étant désormais très mince depuis la séparation avec fracas du groupe à Rock en Seine, en 2009, j'ai de suite sauté sur les places du concert de Noel Gallagher au Casino de Paris dès leur mise en vente. Il fallait en effet se dépêcher car elles se sont arrachées très vite. Son premier album solo « Noel Gallagher's High Flying Birds » m'ayant bien plu, c'est avec la quasi-certitude de passer une bonne soirée que nous nous sommes rendus au concert. Pour l'anecdote, Noel Gallaher avait choisi la même salle que son frère Liam pour ses débuts en France avec Beady Eye.

21h pétantes, Noel Gallagher est arrivé avec l'ensemble de ses musiciens. Ce soir, beaucoup connaissaient la setlist et savaient qu'ils auraient droit à des titres d'Oasis pendant presque la moitié du concert. «(It's Good) To Be Free » d'Oasis a lancé le show : comme s'il voulait signifier qu'il est désormais libre et prêt à s'épanouir en solo, l'artiste donne le ton de la soirée. Il a en effet recruté un batteur, un guitariste, un claviériste et un bassiste pour cette tournée puisque Liam Gallagher a récupéré avec lui tous les autres membres d'Oasis au sein de Beady Eye. « Noel ! Noel ! Noel ! », la poignée d'anglais présents au Casino de Paris n'a pas manqué de fêter et de scander le nom de son compatriote durant tout le concert dans une ambiance digne d'un match de football.

Après « Mucky Fingers », une autre composition d'Oasis, Noel Gallagher a véritablement lancé son set avec « The Death of You and Me », premier single extrait de son album solo. Réorchestrées pour le live, les compositions ont gardé la puissance et le lyrisme des versions studio tout en sonnant davantage rock, les cuivres et les cordes étant remplacés par le piano. Si Noel Gallagher avait récemment dit qu’il pensait ne pas être un bon leader de groupe, il s'est affirmé en patron, sobre et classe, en opposition avec le style arrogant de son frère Liam et son éternelle posture les bras dans le dos et la bouche collée au micro. Changeant de guitare à chaque morceau, saluant poliment de la tête le public çà et là avec un petit sourire bonhomme et délivrant un petit mot aux spectateurs installés au balcon, il a laissé parler un flegme typiquement britannique.


« Dream On », « If I Had a Gun », « AKA... What a Life ! » ou l'inédit « Freaky Teeth », aux allures de thème de James Bond : Noel Gallagher a démontré que ses compositions sont tout autant à même d'emporter les foules que les titres d'Oasis. L'artiste a ensuite livré deux belles versions acoustiques de « Wonderwall » et « Supersonic ». « Non, non, ce n'est pas sur la putain de setlist. Je sais ce que vous voulez entendre. Je suis payé pour ça et vous êtes venus pour ça ce soir », a-t-il déclaré en réponse à quelques fans insistants qui demandaient « Slide Away », « Stand by Me » ou encore « Champagne Supernova » en fin de set. Revenu pour un rappel composé de « Little By Little », « The Importance of Being Idle » et « Don't Look Back In Anger », repris à l'unisson par le public, Noel Gallagher a quitté la scène après 1h30 de concert. Avant un passage au Grand Rex en mars, il a prouvé qu'il y avait une vie après Oasis, et un beau parcours à mener sans Liam. En attendant, mardi soir, au Casino de Paris, c'était Noel avant l'heure.







SETLIST 

1 - (It's Good) To Be Free (Oasis)  
2 - Mucky Fingers (Oasis)
3 - Everybody's on the Run 
4 - Dream On 
5 - If I Had a Gun... 
6 - The Good Rebel 
7 - The Death of You and Me 
8 - Freaky Teeth 
9 - Wonderwall (Oasis)
10 - Supersonic (Oasis)
11 - (I Wanna Live in a Dream in My) Record Machine 
12 - AKA... What a Life!
13 - Talk Tonight (Oasis)
14 - Soldier Boys and Jesus Freaks 
15 - AKA... Broken Arrow 
16 - Half The World Awa (Oasis)
17 - (Stranded On) The Wrong Beach

Rappel
 18 - Little by Little (Oasis)
19 - The Importance of Being Idle (Oasis)
20 - Don't Look Back in Anger (Oasis)


IF I HAD A GUN
 Une vidéo de nggrosbidou
(sa chaîne Youtube ici)

jeudi 17 novembre 2011

Soulmate (No Use For A Name - La Belleviloise - 14/11/2011)


17h15. Voilà l'heure à laquelle je suis arrivée (pour ma défense, je n'étais pas la première ! ). 20h00. Voilà l'heure à laquelle les portes de la Belleviloise se sont ouvertes.
Les trois Nantais de The Attendants ont ouvert le bal avec une dizaine de chansons puis ont laissé place aux Allemands du groupe Baxter. C'est suivi de leurs fans allemands venant célébrer la dernière tournée du groupe que Baxter a chauffé le public avec une setlist de dix chansons.
Alors que les setlists de No Use sont dévoilées sur scène, c'est après une petite musique d'intro que les 4 musiciens sont montés sur scène. Dès le premier titre, « I'm Not Your Savior », la folie a gagné la salle : les fans ont hurlé, chanté, pogotté, slamé ; Matt qui pensait que les fans seraient mous un lundi soir s'est bien trompé ! « I Want to Be Wrong », « Angela »« Coming too Close »« Soulmate » : les plus grands tubes de No Use ont déchaîné les troupes. Le groupe s'est montré aussi motivé et survolté d'être de nouveau à Paris ensemble (Tony Sly étant venu seul deux semaines auparavant avec la tournée des Scorpios).


Entre deux titres, nous avons fait connaissance avec les deux nouveaux venus : Chris Rest à la guitare (remplace Dave Nassie) et Boz Rivera à la batterie (qui remplace Rory Koff). Ce sont « Straight from the Jacket »« The Answer is Still No » ( « F**K YOU ! That's my name ! ») et «  International You Day » qui ont terminé le set. Mais le groupe est revenu pour un rappel de trois chansons.
Petit passage accoustique pour le début de « Let Me Down » qui n'a pas duré car Tony a vite récupéré sa guitare électrique pour la moitié de la chanson. Après « Biggest Lie », Tony abandonne sa guitare pour s'emparer du micro et entamer un « Feeding the Fire » enragé, partageant le micro avec ses fans et se rapprochant d'eux au maximum. Ce final époustouflant nous a montré encore une fois l'énergie du groupe et la complicité avec leurs fans qui en redemandent encore. Mais cette fois, le show est bel et bien terminé.
A l'année prochaine ?






SETLIST

01 - I'm Not Your Savior
02 - I Want to Be Wrong
03 - Angela
04 - Coming too Close
05 - Chasing Rainbows
06 - Soulmate
07 - Misty
08 - Friends of the Ennemy
09 - Any Number Can Play
10 - Under the Garden
11 - Fatal Flu
12 - On the Outside
13 - A Postcard Would Be Nice
14 - Invincible
15 - Why Doesn't Anybody Like Me ?
16 - Justified Black Eye
17 - The Trumpet Player
18 - Dumb Reminders
19 - Straight Jacket
20 - The Answer is Still No !
21 - International You Day
22 - Let Me Down
23 - Biggest Lie
24 - Feeding the Fire

INVINCIBLE

Une vidéo de Fanrem
(sa chaîne Youtube : ici)

mercredi 9 novembre 2011

No use for a title ! (Scorpios - O'Sullivan's - 29/10/2011)


Un an après le concert au café La Pêche (Montreuil), Tony Sly, Joey Cape et Jon Snodgrass sont revenus à Paris, désormais sous le nom de Scorpios, et accompagné d'un petit nouveau : Brian Wahlstrom.

Arrivés aux alentours de 17h au pub O'Sullivan's (Clichy), nous sommes tombés nez à nez, ou plutôt face au caleçon de Tony Sly ainsi que du reste du groupe en train de décharger les instruments pour le concert. Nous nous sommes donc assis à une table pour patienter, tout en assistant au défilé des artistes : entre passage au Starbucks, aux toilettes, ou au bar. 

Nous avons commencé à discuter avec un fan allemand très sympa de No Use et Lagwagon (repéré facilement grâce à son sweat NUFAN) : Alex. J'avais spécialement customisé un ours en peluche muni d'une guitare (comme sur la pochette du nouvel album de Tony : Sad Bear) pour l'anniversaire de mon idole et, profitant de son retour du Starbucks, notre ami Alex l'a interpelé et j'ai pu lui offrir ce MAGNIFIQUE (hum hum) présent, qu'il a eu l'air d'apprécier. OUF ! 

19h30, ouverture des portes, je me dirige fierement vers la scène. 19h50 : les artistes entrent en scène et le show peut commencer. Joey Cape a lancé les hostilités avec « To All My Friends »   suivi par Tony Sly avec « Coming Too Close ». Enchaînant les morceaux des uns et des autres, mais toujours en groupe, l'esprit d'équipe et la complicité ont été au rendez-vous. Blagues et shots de vodka en pagaille (et bien souvent renversés), les titres se sont enchaînés avec « Break Your Frame »« The Ramones are Dead » et « Via Munich ». Juste avant de lancer « Devonshire and Crown », issue de son nouvel album, voilà LA petite dédicasse qui m'a fait devenir rouge comme une tomate : Tony Sly présentant l'ours à toute l'assemblée... Ok je l'avais bien mérité mais j'étais quand même hyper fière ! 

Les titres se sont enchaînés parfaitement, laissant les artistes faire leur propre promo. Mais autant vous dire que la setlist n'a pas du tout été suivie (problèmes de guitare, ou plutôt de jack). Rassurez-vous, aucun titre n'a été laissé de côté ! Les titres de Scorpios joués pour la première fois devant le public parisien sont bien passés : « Lifer »« Weighing In » (plus calme) et « Scorpios » (premier titre de l'album). Les fans de Tony Sly et de Joey Cape ont été ravis. 
Jusqu'à l'arrivée du "petit nouveau" qui nous a interprêté superbement « Life on Mars » (reprise de David Bowie) et « Waiting for a Spaceship » (issu de l'album Scorpios).

Le show a continué jusqu'au final et le rapel tant attendu, composé de seulement trois chansons (bah oui, on aurait tellement aimé que ça dure toute la nuit !) : « Not Your Savior »« Owen Meany » et la belle « Moonshiner » pour terminer en beauté. Les lumières se sont rallumées, mais beaucoup savaient qu'ils pouvaient rencontrer les artistes. Et oui, quelques minutes après la fin du show, Jon Snoodgrass, Bryan Walhstrom et Tony Sly ont fait leur apparition (on n'a pas du rester assez longtemps pour voir Joey Cape). Le temps de faire signer un vynil, de prendre une photo et lui donner rendez-vous au 14 novembre avec No Use, nous avons quitté Tony Sly pour rejoindre nos pénates ! Alors, vous l'aurez compris, le prochain article concernera No Use For A Name

See you soon !



SETLIST :

1 - To All my Friends
2 - Coming Too Close
3 - Break Your Frame
4 - The Ramones Are Dead
5 - Via Munich
6 - Devonshire and Crown
7 - Joe Cali
8 - Wind In Your Sails
9 - The Fish Rots from the Head Case Down
10 - Calloused Heart
11 - Therapy
12 - Justified Black Eye
13 - Okay
14 - Lifer
15 - Weighing In
16 - Scorpios
17 - The Shortest Pier
18 - On the Outside
19 - Violins
20 - Black Eyes
21 - International You Day
22 - Life On Mars
23 - Waiting For a Spaceship
24 - Toaster In the Bathtub
25 - Jessica's Suicide
26 - Making Friends
27 - Mai 16th
28 - Let Me Down
29 - Alien 8
30 - Not Your Savior
31 - Owen Meany
32 - Moonshiner

MOONSHINER

jeudi 8 septembre 2011

YA YA YA YA YA ! (The Offspring – Zénith de Paris – 31/08/2011)



Cela faisait un petit bout de temps que nous voulions voir The Offspring en concert, un des derniers groupes punk rock qu’il manquait à notre tableau de chasse ! De passage au Zénith de Paris les 31 août et 1er septembre pour une petite tournée européenne d’été « best of », l’occasion était trop belle de passer à côté de l’évènement. 

Arrivés sur les coups de 19h et après avoir aperçu quelques têtes connues, la première partie – les Suédois de Royal Republic – a démarré à 19h30 pile poil. Il ne fallait pas arriver en retard les enfants ! Plutôt sympa avec ses titres flirtant parfois avec le disco rock, le groupe a bien chauffé la fosse, alors que nous avions décidé de nous mettre le plus loin possible de la scène pour profiter du spectacle sans être au milieu des pogos. Quelques papas, des trentenaires, des jeunes, des très jeunes, il y avait un peu des fans de tous les âges comme à chaque concert de punk rock en fait ! 

20h30, la formation de Dexter Holland arrive petit à petit et investit la scène. Et là retentit le fameux « Ya ya ya ya ya » de « All I Want » : toute la fosse se met à sauter et on se dit que c’est bien parti pour une bonne soirée en compagnie de The Offpsring. Sans temps mort - et cela a été le cas durant tout le concert - le quatuor a enchaîné avec "You're Gonna Go Far, Kid". On était venu voir les titres qu’on aimait, les gros tubes du groupe et on n’a pas été déçu ! "Come Out and Play (Keep 'Em Separated)", "Bad Habit", "Americana".... Dans la chaleur rapidement étouffante du Zénith, bon nombre de jeunes se sont retrouvés torse nu dans les pogos, une vraie invasion ! Petite surprise, l’inédit " You Will Find a Way ", moins violent et plus pop rock, a été joué et a un peu dénoté au sein d'un set nerveux, sans parlotte ni pause. Peu bavard, Dexter Holland a tout de même répondu à son guitariste alors qu’il demandait au public de venir au concert du lendemain : « De toutes façons, ce sera le même », a-t-il balancé. Chaude ambiance !

A
près avoir démarré seul, à la guitare acoustique, la ballade "Kristy, Are You Doing Okay ?", Dexter Holland a enchaîné avec les immanquables " Why Don't You Get a Job ?", "Pretty Fly (for a White Guy)" et "The Kids Aren't Alright". Et là je dois dire qu’on en a eu pour notre argent, les sourires pouvaient se lire sur les visages et tout le monde retombait au temps de ses 15 ans où il a découvert majoritairement The Offspring. « On vous garde toujours les meilleurs morceaux pour la fin !", a alors ajouté le guitariste. Après une petite heure de concert tout juste, mais sans aucun temps mort, "Hammerhead", "Want You Bad" et "Self Esteem", sous une fosse en fusion, ont clôturé le set en guise de rappel. 

21h45 : fin des débats après 1h15 de show et une vingtaine de morceaux joués. C’est l’avantage d’un concert de punk rock, la quantité dans un temps assez réduit, même si je dois admettre qu’on n'est jamais sorti aussi tôt d’un concert ! Malgré quelques sifflets au moment où la lumière s'est rallumée, après le départ soudain du groupe, The Offpspring a prouvé qu'il demeurait une formation phare de la scène punk rock internationale 27 ans - déjà ! - après ses débuts. On en reprendrait bien une petite couche, d’autant plus qu’un album est en préparation. On peut s’attendre à de nouveaux concerts dans les mois à venir ! J’ai envie de dire : YA YA YA YA YA !


SETLIST

1. All I Want
2. You're Gonna Go Far, Kid
3. You Will Find a Way
4. Come Out and Play (Keep 'Em Separated)
5. Have You Ever
6. Staring at the Sun
7. Stuff Is Messed Up
8. Bad Habit
9. What Happened To You ?
10. Hit That
11. Kirsty, Are You Doing Okay ?
12. Why Don't You Get A Job ?
13. Americana
14. Gone Away
15. Pretty Fly (For a White Guy)
16. (Can't Get My) Head Around You
17. The Kids Aren't Alright

Rappel

18. Hammerhead
19. Want You Bad
20. Self Esteem



SELF ESTEEM

Une vidéo de 
(sa chaîne youtube : ici)



mardi 7 juin 2011

Ostie de calice, tabernacle ! (Simple Plan – Alhambra (Paris) - 7/06/11)

Trois ans après un concert au Zénith de Paris à guichets fermés pour la sortie de son album éponyme, Simple Plan a retrouvé la capitale à l'occasion de la parution de « Get Your Heart On ! ». Le combo pop/punk québécois avait choisi une salle plus intimiste, l'Alhambra, pour marquer ses retrouvailles avec le public français. Visiblement ravis d'être là, parlant en français avec le public et enchaînant les blagues salaces et potaches, les membres du groupe ont entamé le show avec « Shut Up !  ». Le mercure est vite grimpé dans la fosse, où trentenaires et adolescents se sont lancés dans des pogos effrénés.


Simple Plan a profité de la soirée pour présenter quatre nouveaux morceaux : « Can't Keep My Hands Off You »« You Suck at Love »« Freaking Me Out » et « Jet Lag », en duo avec leur compatriote, la chanteuse québécoise Marie-Mai. Efficaces et rodés, ces titres se sont inscrits parfaitement au sein du set parmi les classiques du groupe comme « Welcome to My Life »« When I'm Gone »« Your Love Is a Lie » ou encore « I'm Just a Kid ». Petite récréation au bout d'une vingtaine de minutes de concert : la formation a entonné un medley énergique et inattendu composé de « Fuck You » de Cee-Lo Green« Dynamite » de Taio Cruz et « Raise Your Glass » de P!nk.

Pierre Bouvier et Sébastien Lefebvre n’ont pas arrêté de se lancer des vannes bien salaces à l’image de Mark Hoppus et Tom DeLonge de Blink-182. « Vous êtes bien bandés ce soir Paris ? », a notamment lâché un Sébastien chaud comme la braise ! L’histoire ne dira pas s’il a fini la soirée seul ou accompagné… Le chanteur Pierre Bouvier a d'ailleurs profité du concert pour expliquer le sens caché du titre du nouvel album « Get Your Heart On ! » : il s'agit en réalité d'un jeu de mots entre le terme « heart » et « hard » faisant directement référence à une forte érection ! On comprend mieux maintenant les allusions scabreuses du groupe pendant le show !

Sautant au son des anciens morceaux du groupe (« I'd Do Anything »« Addicted »« The Worst Day Ever »), les fans n'ont pas boudé leur plaisir de retrouver des Québécois en pleine forme. Après « Crazy » et « Perfect », entamée en acoustique avant de voir le groupe au complet remonter sur scène, Simple Plan s'en est allé mais l'histoire n'est pas encore terminée. Une tournée française est programmée dans les prochains mois et nous serons au Zénith le 16 mars. Rendez-vous donc dans trois mois pour reparler de Simple Plan !


SETLIST


1 - Shut Up
2 - Take My Hand
3 - Jump
4 - When I'm Gone
5 - Can't Keep My Hands Off You
6 - Addicted
7 - You Suck At Love
8 - My Alien
9 - Your Love Is A Lie
10 - Freaking Me Out
11 - Fuck You / Dynamite / Raise Your Glass
12 - Jet Lag
13 - Thank You
14 - Welcome To My Life
15 - I'd Do Anything

RAPPEL
16 - The Worst Day Ever
17 - I'm Just A Kid
18 - Crazy
19 - Perfect


FUCK YOU / DYNAMITE / RAISE YOUR GLASS
Une vidéo de bibout182
(sa chaîne Youtube ici)

mercredi 18 mai 2011

The show of the century (Green Day - 12/05/09 - Trabendo, Paris)

(photo prise lors de la conférence de presse du 11/05/09)
C'était il y a deux ans, jour pour jour ! Et pas n'importe quel jour : le jour de mon anniversaire ! La veille, j'avais pu assister grâce à mon amour, à la conférence de presse qu'ils donnaient dans un hôtel parisien : LE rêve ! MON rêve ! Approchez ses idoles d'aussi prêt, pouvoir leur poser des questions (OK j'ai pas osé, mais j'aurais pu !), les prendre en photo … Je ne pouvais pas rêver mieux. Mais quand Gus m'a appris qu'il avait également deux entrées pour leur concert privé du 12 mai 2009, je ne le croyais pas, c'était trop de bonnes choses d'un coup ! =D Et pourtant … Arrivés devant le Trabendo (salle que j'avais connue grâce au concert des Plain White T's, un an auparavant), la liste de noms des journalistes était là et ma surprise fut encore plus grande lorsque mon nom fut appelé en premier (oui, moi, qui ne suis même pas journaliste !). 

Mikael, animateur sur NRJ ouvre le show mais, pas de bol, les fans sont tellement impatients qu'il se fait huer ! Et là … Alors que l'intro de « 21st Century Breakdown » se lance, les lumières s'éteignent, les fans hurlent et ils entrent en scène ! Les guitares deviennent folles mais pas autant que le public qui n'hésite pas à montrer son entousiasme au groupe ! 
Le groupe, présent pour faire connaître son dernier album 21st Century Breakdown, est là pour mettre le feu ! Billie Joe, comme a son habitude, agrémente le spectacle de HEYYYYYYY OHHHHHH repris en coeurs par le public qui ne s'en lasse pas ! Suit « Know your ennemy », premier single de l'album que le public connait déjà (l'album n'était pas encore sorti en France lors du concert) qui se termine par un rassemblement du groupe sur le devant de la scène, bras dessus-bras dessous. 

Les nouvelles chansons s'enchainent sous les yeux ébahis des petits français, ravis de voir leur groupe préféré dans cette petite salle.  « East Jesus Nowhere » « Last of the American Girls » « Murder City », puis  « Viva la Glora (Little Girl) » et « the Static Age ». Brusquement, le ton s'adoucit. Les guitares électriques sont troquées contre une guitare sèche et les premières notes de  « 21 Guns » parviennent à nos oreilles. Un véritable moment d'émotion.  « American Eulogy » et  « See the Light » terminent la première partie du concert. Le public est charmé par ce nouvel album et par le dynamisme du groupe qui se donne vraiment à fond ! 

Alors que les lumières sont éteintes, je deviens comme folle lorsque retentissent les premiers accords d' « American Idiot » ! Et je n'étais pas au bout de mes surprises car la chanson fut suivie de  « Jesus of Suburbia », et  « Longview », puis de  « Basket Case », ma préférée. C'était la première fois que je l'entendais en live, en vrai quoi, et ils étaient à seulement quelques mètres de moi ! Un merveilleux souvenir ! Puis,  « King for a Day », plein d'énergie et agrémenté d'un solo de saxophone énorme alors que Billie Joe s'amuse à piquer l'appareil photo d'un fan et à mettre des lunettes de plongée.  « SHOUT » ! Enorme ! Alors que la musique s'adoucit, Billie Joe entame un morceau de  « Stand By Me » (Ben E King).

Le show s'achève sur  « Minority », le groupe n'a pas envie de quitter la scène, les fans ne veulent pas non plus qu'il la quitte ! Ce concert fut exceptionnel ! Je me rappellerai longtemps de mes 19 ans ! 

SETLIST



1 - Song of the Century
2 - 21st Century Breackdown
3 - Know Your Ennemy 
4 - East Jesus Nowhere
5 - Last of the American Girls
6 - Murder City
7 - Viva la Gloria (Little Girl)
8 - The Static Age
9 - 21 Guns
10 - American Eulogy
11 - See the Light

Rappel
12 - American idiot
13 - Jesus of Suburbia
14 - Longview
15 - Basketcase
16 - King for a Day
17 - Shout
18 - Minority


Viva la Gloria (little girl)
une vidéo superbe de Dookie4428